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 La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ]

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La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ] Vide
MessageSujet: La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ]   La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ] EmptyMar 15 Jan - 21:37

Flash-Back.

Cette matinée était toute triste. Il pleuvait sur Londres, je pouvais donc profiter de cet instant pour m'occuper d'un tas de paperasses qui était délaissés depuis un moment dans le manoir. Pendant ce temps-là, Natsu' passait son temps à se gaver de gâteaux à la crème dans sa chambre, son monde remplit avec tant de bonnes choses, au milieu de ces peluches. Elle va finir grosse si elle continue comme sa, vivement qu'il ne pleuve plus pour qu'on sorte ; sa lui fera du bien. Mais bon, grosse ou pas grosse elle sera toujours magnifique à mes yeux.
Si au moins là, je pouvais être avec elle ; Tss. C'était une triste journée, j'avais tant à faire que m'occuper de Natsu' serait impossible là. C'est pourquoi de l'autre bout du manoir, tout en mangeant ces gros gâteaux à la crème, je pouvais l'entendre brailler sur les femmes de ménages car elle mourrait d'ennui. En effet, elle n'aimait pas du tout la pluie et ces temps-ci lorsqu'il pleuvait, je n'arrive pas à lui accorder beaucoup de temps. L'écriture des paroles de ma dernière chanson ne venant pas, jour après jour elle traîna sur le coin du piano, à mon grand désarroi. Et pourtant, ce n'était pas les idées qui manquaient ; mais rien ne venait. Un manque d'envie était-là je crois, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui bloquait, sur cette chanson ?
C'est pourquoi aujourd'hui, en voulant achever tout cela ; -En effet, l'envie aujourd'hui était-là mais les idées toujours pas.- je cherchais l'inspiration, quand soudain en allant l'a voir à l'autre bout du manoir et en l'observant longuement, une idée faramineuse me tomba sous le nez. Certes, on pourra se demander comment j'ai pu trouver mon idée ; à travers Natsu' qui ne fait que de se gaver dans sa chambre, mais il fallait que je fasse place au cœur pour cela.
Une chanson, rien qu'a ma Natsu' qui la décrirait si romantiquement, dans sa vie de tous les jours avec son tendre et fidèle chevalier qui est moi.
Elle aurait été capable de dire, que son chevalier c'est une de ces peluches. Tout de même, je mérite un peu d'attention non ? Mais avant de filer réécrire dans ma salle, je me devais de la traîner un bon coup, de toutes ces peluches et ces gâteaux ; pour la serrer fort dans mes bras, mais assez tendrement pour lui montrer également mon amour et lui glisser tout doucement un doux « Merci ».

Je passa donc tout le reste de la matinée et l'après-midi sur cette fameuse chanson. L'ancienne ne me convenait plus, elle est très vite passer aux oubliettes. J'écrivais, je jouais les notes sur le piano, j'étais tout simplement dans un des des éléments ou j’excellais tant. Ma créativité était entrain d'atteindre son plus haut point là. À son grand damne, lorsque je la laissais comme ça. Mais peut-on interrompre un artiste en pleine création, notamment lorsqu'il est sur son summum ? Elle le savait et n'osait pas me déranger dans ces moment-là, de peur de me voir un peu rebelle contre elle après.
Lorsque la pluie cessa enfin et que le soleil fit son apparition, j'avais enfin achevé mon chef d’œuvre. Pour essayer cela, j'avais besoin de la douce et belle voix de ma Natsu'. N'ayant pas reçu, ces qualités là de la part de mes défunts parents. Mais accepterait-elle de travailler un peu, après une journée à rien faire ? J'en doute, mais bon elle sait que sa me ferait tant plaisir de faire sa pour moi. Par le passé, elle a déjà pu chanter mes œuvres. Certes, nous restions très souvent entre nous pour cela ; mais nous ne voulons prendre le risque de trop attirer l'attention sur nous.
Elle ne voudrait pas contrarier son frère tout de même. C'est alors qu'en voulant aller la voir, c'était elle qui accourait vers moi en faisant sa crise. Une crise que je connaissais, c'est dans ces moments-là qu'elle avait quelque chose à me demander. Sa tombe bien moi aussi, mais bon heureusement pour elle ; je peine à lui dire non. Natsu' voulait sortir et profiter du soleil, mais cela tombait mal ; je voulais qu'elle essaye ma chanson. Elle insistait par tous les moyens, pour me convaincre de quelque chose qu'elle voulait ; elle était prête à tout. Même par des moyens les plus fous qui peuvent exister ; auxquels jamais personnes n'y auraient penser. -Je n'en parlerais pas, mais elle m'a déjà sortit le grand jeu une fois.-
De son plus grand sourire enrôleur, elle finit par me convaincre de sortir dehors pour profiter du soleil. Mais je dus bien lui imposer une chose, qu'elle essaya ma chanson à l'extérieur avec moi.
Elle se soumetta très vite à ma condition. Natsu' prit donc les commandes de la maison, et ordonna à tout les serviteurs de déplacer le piano dans les quartiers Sud de Londres. Et plus précisément, dans le parc de Londres, qui donna une magnifique vue au loin sur le pont de la Tamise.

Fin du Flash-back.

Nous étions entrain de jouer, tout les deux dans le parc. Le piano était entrain d'être installer par nos serviteurs, nous courions comme deux amoureux qui se cherchaient tant ; jusqu’à qu'elle se retrouvait par terre, moi sur elle. Mon front collé au sien, j'aurai bien voulu tenter quelque chose comme beaucoup d'hommes auraient fait mais bon ; je n'osais pas. J'étais entrain d'approcher mes lèvres des siennes, quand elle s'échappa pour venir se jeter sur moi. Nous rions comme des fous, mais tout d'un coup ce moment magique devait s'arrêter. -Contre mon gré une nouvelle fois hein-.
Car le piano était enfin prêt, beaucoup de gens c'étaient amasser autour pour voir ce qu'on allait faire. Je lui donnais le chant, et je m'installais au piano. Je commençais à jouer, la voix de Natsu' envoûtait les gens ; nos deux alchimies se fusionnaient parfaitement. Ça avait l'air d'être le duo parfait qui existe. Aucun point négatif avait l'air de perturber, notre représentation.

« Une flamme brûle au fond de mon cœur, une passion qui m'incendie avant même que je le sache, mon papillon troublé y vole tout autour, avant d’atterrir dans tes mains. Cela va permettre à nos mains de s'entremêler et s'embrasser passionnément que cœurs nos s'adonnent l'un à l'autre en cet instant magique. »

Et pourtant, je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait ; un jeune homme regardait Natsu' depuis un moment, d'une manière plutôt dérangeante. Elle avait l'air d'apprécier en plus ; mais je ne pouvais rien faire, je n'allais pas arrêter la chanson tout de même non ?
Mais dès qu'on aura finit, il aura affaire a moi. Personne n'a le droit de regarder ma Natsu' comme sa, il y a que moi qui ait le droit de faire sa. C'est ma Natsu' et sa, sa le restera toujours.
J'étais entrain de le regarder bizarrement, comme un amoureux jaloux qui voulait détruire tout ceux qui regarderait ma belle. À ce moment-là, déstabilisé par ce jeune homme qui m'importunait beaucoup ; une mauvaise note vint se glisser dans le morceau.
J'en étais tout gênée. Je devais donc essayer de me replonger dans le morceau sans me préoccuper de lui ; en attendant que quelque chose se passe.


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MessageSujet: Re: La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ]   La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ] EmptyDim 3 Fév - 15:31

C'était un nouveau jour qui se levait... Évidemment, cela pouvait être dit de chacun d'entre eux, mais aujourd'hui, c'était véritablement une occasion spéciale qui se présentait à moi. Je pouvais enfin prendre mon destin en main, au lieu de vivre en ombre, coincé à jamais dans la tristesse du passé. J'avais déjà un lieu où loger, bien sûr, mais chaque chose dans la vie avait un prix et ceci était une règle à laquelle je ne pouvais échapper. Je devais trouver un emploi, ce genre de truc... Me mêler à la foule, quoi. Trouver une « couverture », même si pour moi, le terme n'était pas vraiment convenable, je crois. Après tout, le monde des humains était devenu depuis bien longtemps déjà une part de ma vie, oui, c'était ma réalité, tout simplement, alors que pour tous les autres anges, elle n'était qu'un moment passager durant leur éternité insipide...

Malheureusement, j'étais un homme un peu étourdi, c'était pour cela que j'avais passé la plupart de ma semaine sans réussir ce but que je m'étais posé. Et puis, sortir lors des jours de pluie finissait par devenir déprimant lorsqu'on n'avait rien à faire, donc j'évitais de le faire... Aujourd'hui, le soleil brillait, alors j'avais de l'énergie à revendre ! La chance serait de mon côté, je pouvais le sentir. Traversant le parc pour chercher des idées, ce lieu paisible étant toujours source d'inspiration, je fus toutefois distrait par quelques notes de musique. Et il y avait aussi des paroles qui accompagnaient le tout... Des musiciens, ici ? Le rêve ! La musique était porteuse de mille messages, mille émotions. C'était bien la chose que j'aimais le plus parmi le monde des humains. À part peut-être de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes, mais cela était possible chaque jour, pas comme assister à un spectacle... Ou du moins, pas lorsqu'on était un étranger, ce qui nous était constamment rappelé dans cette ville...

C'est donc le cœur battant que je courus vers la source du son. J'avais bien fait de ne pas prendre de chapeau avant de partir, cela rendait ma course bien plus facile, sans la moindre inquiétude me tourmentant la tête et le cœur ! Oui, j'en étais bien content, car je ne désirais pas manquer une seule minute de plus du concert, si c'était possible. Heureusement, ce ne fut pas bien difficile de le trouver, car c'était le centre d'attention pour une bonne petite foule. Je me plaçai de façon à bien voir les deux personnes. Ils étaient tous deux blonds, tout comme moi, et même à cette distance, je pouvais remarque les ressemblances entre leurs visages. Ils devaient être de la même famille, du moins, c'était là ma déduction. Quoi d'autre à l'horizon ? L'instrument de musique, bien sûr, sans quoi le chant n'aurait sans doute pas eu le même impact... Le piano était un instrument majestueux et pourtant, ses notes étaient si légères, si délicates. Mine de rien, je me demandais un peu comment ils avaient fait pour le déplacer jusqu'ici... Après tout, j'étais déjà passé dans le coin sans apercevoir cette boite remplie de notes noires et blanches, alors elle ne faisait pas partie intégrante du parc. Mon regard se portait tout particulièrement sur la jeune femme qui chantait, contrairement à ceux qui observaient l'ensemble de façon plus globale ou encore ceux qui passaient de l'un à l'autre. Certaines personnes avaient même repris leur route après les avoir regardé quelques minutes, pouvant profiter de la musique même en étant un peu plus loin. J'aimerais avoir autant de talent, sincèrement. Pouvoir flotter sur la musique, en plus d'être enveloppé par celle-ci... Me laisseraient-ils discuter avec eux, leur poser des questions ? Certes, le pianiste n'était peut-être pas si doué que ça finalement, puisqu'il avait fait une fausse note, ce qui pouvait être impardonnable dans une représentation publique, mais ce pourrait être intéressant de voir s'il m'était possible, en fin de compte, de réaliser ce petit bout de rêve avec de la pratique, si ce n'était pas un don inné ! Ce serait vraiment une journée parfaite si tout cela était possible. Sinon, j'aimerais bien au moins connaître leurs noms... Quoi qu'il en soit, je me joignis à tous pour applaudir avec énergie à la fin du morceau, un sourire éclatant toujours collé à mes lèvres, attendant de voir ce qu'il se passerait ensuite... Certaines personnes partaient, d'autres restaient. Moi, j'étais comme une statue, avec mon air émerveillé, n'osant pas faire un pas en avant, mais ne désirant pas non plus déjà poursuivre ma route.
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Natsumi Miyano
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The child's dream



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Localisation : Là où il y a du soleil ~

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MessageSujet: Re: La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ]   La musique rapproche les âmes étrangères. [ Pv : Natsu' <3 et Haru' ] EmptySam 23 Fév - 17:23

La pluie n'avait cessé depuis le levé du soleil. J'avais passé la journée enfermée dans ma chambre avec pour seule compagnie une montagne de sucreries et des viennoiseries bien trop sucrées, à tuer le temps comme je pouvais. Je m'étais vaguement occupée avec ce que j'avais sous la main : j'avais essayé de nouvelles robes haute couture que l'on essayait vainement de me faire porter continuellement, faites sur mesures et ridiculement hors de prix, et m'étais pavanée devant mon miroir en reproduisant les allures pittoresques d'une grande aristochrate anglaise. J'avais aussi tenté de nouvelles coiffures, toutes plus louffoques les unes que les autres, et avais sans cesse importuné les femmes de chambre dans leurs tâches pour les prier de jouer avec moi... Mais peu importait le nombre de fois où les intonnations suraigues de ma voix mieleuse tonnaient dans le manoir en quête d'une occupation, rien de tout cela n'avait eu de résultats concluant sur mon humeur. Evidemment, j'aurais très bien pus aller voir mon frère pour quémander de la compagnie, mais il avait passé son temps le nez dans ses livres ou devant son piano. De temps à autre, je percevais la lointaine sonorité de notes jouées avec une maîtrise déconscertante. Il était si sérieux dans son travail que je n'avais pas voulu le déranger...
Mais maintenant, il était hors de question que je le laissai une seconde de plus prendre la poussière dans ses quartiers ; le soleil baissait considérablement dans le ciel, et la pluie avait finit par laisser place à une timide éclaircie. J'avais littéralement déboulé telle une folle furieuse dans la salle de musique d'Asahi et m'étais mise à piailler que nous devions sortir coûte que coûte et que je ne pourrais pas réster cloitrée ici une seconde de plus. Après quelques minutes de négociation, il finit par céder et acceptai ma proposition de profiter du rare soleil de la journée à la condition que je l'accompagne au chant pour une nouvelle chanson sur laquelle il venait de travailler. Je ne vis aucune objection à cela, et émit alors au personnel la consigne invraisemblable de transporter le lourd piano à queue de la bâtisse jusque dans le parc qui se situait à quelques minutes de notre demeure. Cette étendue de verdure était fort charmante, et assez peu fréquentée en comparaison des rues pietonnes des quartiers Sud... Je supposais que mon semblable ne souhaitait pas plus que cela attirer l'attention d'un trop grand nombre de personnes sur nous, alors cette solution me parut acceptable.

Dans ce manoir, on ne résistait pas aux caprices de Mademoiselle Natsumi, ils le savaient tous, du chef du personnel jusqu'au jardinier. Et puis, ils étaient trop bien payés pour s'opposer à mes ordres, aussi sordides et farfellus soient-ils. Le personnel avait donc optemperé sans trop de grabuge, bien que beaucoup se plaignaient de subir "l'injuste tyrannie d'une gamine beaucoup trop gatée". Mais je me fichais bien de leur avis ! Après tout, il ne sagissait que d'adultes ennuyants et tout ce qu'il y a de plus communs. Je les détestais.
Mon jumeau et moi en tête, ils nous précedaient sans trop rechigner, portant à bout de bras le monstre rutilant et richement décoré, agrémenté d'ornures et de gravures d'or, d'argent et autres pierres rares et précieuses. Je n'aimais pas spécialement montrer tout le luxe et l'oisiveté accessible aux héritiers Miyano. Profiter de toute cette richesse, cette vie facile mais que je méprisais tant... Non, ce n'était vraiment pas ce que je voulais.

Nous nous amusions un instant tous les deux, roulant dans l'herbe, se courant après comme deux grands enfants. J'avais enfilé une jolie robe blanche, un bustier qu'Asahi aimait me voir porter de temps à autres, et avait tirés quelques mèches blondes en arrière avec un ravisant nœud doré. Il était lui aussi habillé d'un beau costume immaculé, accordé à ma tenue. Je m'installai finalement derrière le piano et m'assis avec lui sur un petit tabouret en velour, tandis qu'il me tendait la partition que j'étais supposée chanter.


Je lus brievement les paroles, et entonna les premières notes après l'introduction au piano, merveilleusement jouée par mon double. Ma voix était parfaitement claire, douce et sensible, je n'en étais pas peu fière. Je ne commettais aucune fausse note, et m'exprimais dans un japonais parfait à l'accent irréprochable qui refflétait aisément mon origine asiatique. Les tonalités du piano s'assimillaient si bien à ma voix que le son produit en devenait presque divin. J'aimais les paroles qu'avait écrit Asahi, bien que je fusse surement la seule ici -hormi lui, bien entendu- à connaître leur signification. Asahi entamait son couplet, légèrement moins maître de sa voix que je ne le fus, mais il chantait juste et avait une voix assez similaire à la mienne, plus virile. Après tout, il avait hérité du gêne musicien de nos parents axé sur l'instrumental, et moi celui du chant. Il était un virtuose, moi une diva. Il ne pouvait tout de même pas obtenir les deux ! Notre petit public semblait pendu à nos lèvres, et ce ressentiment se fit plus fort lorsque nous démarrions le refrain où nos deux timbres de mélangeaient en une osmose hors du commun. Personnellement, je ne chantais pas pour ces curieux qui s'étaient agglutinés autour de nous, mais bien pour mon jumeau uniquement. À cet instant, je semblais coupée du reste du monde. Les gens autour de nous n'éxistaient plus, je me trouvais dans une bulle avec seul mon frère au sein de cette sphère. Je coula un regard aimant vers ce dernier tout en chantant avec assurance les paroles que mes yeux déchiffraient petit à petit. L'attroupement de gens avait l'air captivé par nos personnes... Effectivement, il est vrai que lorsque nous étions ensembles, nous dégagions une sorte d'aura mystique et impénétrable. Nous avions un charme et un charisme tel tous les deux réunis que nous semblions presque fictifs, coupés du monde réel. Deux têtes blondes aux visages identiques, le reflet l'un de l'autre, chantant une mélodie à beauté séraphique... Je me serrai un peu plus aux côtés d'Asahi, provoquant alors un soupire muet, presque inaudible pour ceux qui n'y prêtaient pas attention, chargé de repproche et d'envie de la part de la gente fémine de l'assistance. Cette réaction sourde, je ne la connaissais que trop bien pour ne pas la remarquer. Cela ne fit qu'agrandir mon sourire, déjà bien étendu sur mon adorable figure. J'adorais cela : J'adorais susciter l'admiration des autres, plus particulièrement la jalousie maladive de ces dames quand elles m'aperçevait au bras du si bel homme qu'était Asahi... Je m'en amusais fortement, si bien que cela en devenait presque malsain. Notre chanson parlait de l'amour interdit qui nous unissait, qui faisait aussi bien souffrir que sourire, et même sans comprendre le sens des paroles, j'étais certaines que nos auditeurs perçevaient notre douleur aussi bien que notre bonheur.

Je sentais un regard perçant posé sur moi, qui semblait me transperçer. Cela ne me déstabilisait en rien, et me faisait au contraire plaisir. J'eus seulement le temps d'accorder à cet observateur un regard d'une demie seconde, puisque je me devai de rester concentrée sur ma feuille afin d'éviter de faire une erreur alors que la chanson tallait se terminer. J'eus cependant le temps de déterminer qu'il s'agissait d'un homme -d'un jeune homme semblait-il-, si je me fiais à l'emportement soudain de mon frère. Tel que je le connaissait, il avait surement dû prendre cette personne pour un potentiel rival. Il avait probablement déjà en tête l'idée de lui faire ravaler ses regards de quelque façon que ce soit... Il en fit même une fausse note, chose qui n'arrivait pourtant jamais.


Lorsque le morceau touchea à sa fin, la petite foule nous applaudirent avec un enthousiasme non dissimulé, puis le plus grand nombre reprirent leur chemin avec gaieté. J'étais heureuse. Non pas parce que nous avions été écoutés et appreciés par ces braves gens, non, mais bien car je me sentais pleinement sereine. Je riai à gorge déployée, tout à fait satisfaite de cette chanson. J'étais tournée vers mon frère, lui parlant avec entrain et vivacité de mes impressions, quand je remarquai la présence d'un dernier spectateur. Il était planté là, sans bouger. Il semblait que c'était l'homme qui avait précédemment fait bouilloner Asahi... Je le scrutai un instant, le détallant rapidement ; Il avait des cheveux courts, d'un blond semblable au notre, avait de profonds yeux bleus ciel dont j'avais du mal à me détacher, un teint clair et pâle, et je ne pouvais m'empêcher de le trouver fort séduisant... Sentant qu'il attendait quelque chose de notre part sans pour autant agir, je lachai les mains de mon frère que j'avais tenues jusqu'à lors et m'avançai à sa rencontre. Un sourire éblouissant collés à mes lèvres roses poudrées, c'est avec allégresse et voluptée que j'allai en sa direction. Je me plantai devant lui, droite, captivée, ancrant mon regard azur dans le sien, aussi pur et innocent que celui d'un ange. Ce type me fascinait... Il avait une aura telle, une espèce de présence insondable qui m'intriguais. Je n'avais jamais rescentis quelque chose de semblable auparavant, et cet étranger avait éveillé en moi une curiosité grandiose...

"- Dis, notre chanson t'a-t-elle plue ?" demandais-je innocemment et sans gêne, comme à mon habitude, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Ma tête penchée sur le côté à la manière d'une attendrissante fillette, je ne pouvais détacher mon regard de ce jeune homme que je tutoyais tout naturellement. Le connaissant, je savais qu'Asahi n'allait pas tarder à venir nous rejoindre, alors j'attendais une réponse de l'inconnu autant que l'arrivée prochaine de mon jumeau...
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