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 Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière]

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Sherlock Holmes
Sherlock Holmes
Keen Mind



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Date d'inscription : 17/06/2013

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MessageSujet: Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière]   Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière] EmptyVen 21 Juin - 23:12

Ce lundi matin, il n’y avait rien de spécial, un jour comme un autre, du moins au 221B baker street, une fumée épaisse et blanche avait envahi la demeure, Mme Hudson, une femme fort sympathique eut une fois de plus la peur de sa vie. Croyant à un incendie, elle appela depuis le rez de chaussée Holmes, sans obtenir la moindre réponse, elle monta l’escalier avec une telle rapidité qu’on eut cru qu’elle était retournée à ses 20 ans. Elle toqua vigoureusement la porte, toujours pas de réponse, ne savant plus ou se mettre, elle ouvrit et tomba sur un dispositif bien étrange, le sol était jonché de tube, tuyau plastique relié à une espèce de pompe créant de la fumée… le tout allant dans la gueule d’un corniaud allongé inerte sur le tapis. La bonne femme poussa un cri d’effroi et cru un instant défaillir, et là, tel  un mage merveilleux, Holmes sortit de la fumée en agitant légèrement sa main:


«  Oh Mrs Hudson ! Je ne vous avais pas entendu, veuillez me pardonner.
- La… la pauvre bête que vous lui avez-vous fait enfin !  Bafouilla t-elle, le détective regarda l’animal avant de répondre d’un air tout à fait naturel,
- Ne vous inquiétez pas, il n’est pas mort, je l’ai seulement endormi. Je vérifie une théorie qui ma foi me paressait forte intéressante… »


La dame avait encore la main sur sa poitrine, elle leva les yeux au ciel et enjamba le bric-à-brac scientifique du détective pour ouvrir la fenêtre, toute la fumée s’échappant, elle finit par dire :


« Vous allez finir par me tuer M. Holmes …
-J’en doute, vous êtes une femme solide et vigoureuse, les femmes d'Ecosse ne se laissent pas dépasser pour si peu. Il fit un sourire à la femme, après un temps, il prit un carnet et écrivit quelques choses, la femme jeta un coup d’œil rapide et ne comprit rien à ce charabia. Fascinant ! Lança t il soudainement, il le posa sur le secrétaire encombré de beaucoup d’éprouvette. Bien, j’en déduis que tout était fondé sur le rythme respiratoire de l’animal, je trouve cela remarquable. Je le soupçonnais mais j’avais besoin d’en être sur, nous ne sommes jamais à l’abri d’une erreur de calcul.
- Vous avez donc fini ?
- Eh bien, oui en effet.


Et tout de suite, elle enleva tout et porta la pauvre bête en bas. Il alla s’asseoir près de la fenêtre en remplissant sa pipe de tabac pour commencer à fumer. Il resta interdit et confiné dans son mutisme, il fut sortit de ses pensées par le coucou de la vieille horloge, sonnant 10 coups. 



Watson était sorti ce matin très tôt allé soigner un garçon qui souffrait d’un mal inconnu, il lui donnait un traitement mensuel pour le soulager. Il était encore au chevet du garçon, refermant sa trousse de médecin, il sourit à la cantatrice :


« Voilà… ça devrait aller un peu mieux… toujours aussi sympathique, il hésita néanmoins, songeur, il finit par demander, Je vais déjeuner en ville avec un ami, voulez vous vous joindre à nous ? Pour vous changer les idées. »


Oui, avec le détective, ce dernier avait finit par sortir, habillé d’un manteau gris souris et d’un costume strict typiquement anglais, il s’installa à une table sur la terrasse, ses doigts fins tapotant nerveusement la surface rigide de la table, il n’aimait pas attendre c’est comme ça… Il avait constamment l'impression de perdre son temps quand il devait patienter. En ce moment, il n’y avait pas une affaire intéressante, il n’aimait pas le train train quotidien… Il croisa les bras en regardant sa montre. Une serveuse apporta une corbeille de pain et une cruche d’eau, le détective la remercia courtoisement d’un sourire, ce qui ravit la demoiselle. Enfin il vit le docteur arriver… avec une jeune fille. Il se leva pour saluer l’invité de dernières minutes toujours d’une extrême politesse et se rassit.


« Il me semble qu’on ne vous a pas annoncé mademoiselle.  Le docteur s’empressa de faire les présentations.  
- Mademoiselle La Valière, je vous présente Monsieur Holmes, Sherlock Holmes, vous savez je vous en ai beaucoup parlé…
- Vous m’en voyez flattez mon cher Watson, je ne pensais pas que vous parliez de moi à vos patientes… Il l'avait deviné facilement non pas par observation mais parce qu'il connaissait bien son ami. Puis il prit la cruche, Voulez vous de l’eau mademoiselle ?
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Alexandra La Valière
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Heaven's Voice



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MessageSujet: Re: Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière]   Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière] EmptyLun 24 Juin - 16:49


La semaine dernière durant la visite du Docteur Watson, Alexandra n'était pas là, bien trop occupé à Paris pour un Opéra assez spécial, on y rejouait avec les mêmes chanteurs, la pièce qui l'avait fait connaître. Bien qu'elle soit revenue le dimanche au soir, elle n'avait pas oublié de se lever tôt pour aller voir Henry avant le Docteur et lui donner les présents qu'elle avait achetés à son attention. Une boite à musique, elle allait lui offrir cela, cette dernière qui contenait un tiroir secret où il pourrait ranger ce qu'il y voulait. Elle était complètement folle comme à chaque fois qu'elle allait rentre visite à son cousin. Elle quitta d'ailleurs sa propre maison avant les neuf du matin. Histoire d'arriver pile à l'heure pour le réveil d'Henry.

Elle arriva juste à temps et ouvrit les rideaux avant les domestiques qui montaient à sa suite. Le meilleur réveil de sa vie, selon Henry lui-même. C'est vrai que Alexandra était bien plus présente que Paula sa propre mère, qui allait de clinique en clinique pour voir les avancements des traitements expérimentaux que l'on donnait à Henry. Enfin, on frappa à la porte, elle sauta alors du bord du lit, laissant Henry seul un instant, elle dévala les escaliers et se recoiffa et lissa sa robe avant d'ouvrir.


*****

En ce jour de printemps, un homme l'allure droite, stricte et tirée à quatre épingles avançait dans la belle rue de Regent Street. Il n'était pas vieux, une bonne trentaine d'années, des cheveux bruns coiffés correctement d'après ce que l'on voyait, car le sommet de son crâne était couvert d'un riche haut de forme. Il avançait sans ciseler, malgré le monde qui se bousculait. Quand il frappa à la porte d'une simple habitation banale, contre toutes les apparences, ce n'est pas une femme de chambre qui répondit au Docteur, mais une jeune femme, la chevelure corbeau, et des grands yeux rubis, un ravisant sourire aux lèvres, ses cheveux retenus par une broche en argent. Sa robe était bleu nuit, et s'accordait avec ses yeux, relevés par un faux cul à l'arrière, un col en U dévoilant sa poitrine relevée par un corsage vraiment serré.


« - Docteur Watson, c'est un plaisir que de vous revoir en ce jour. »

L'homme sourit à son tour, baisant la main de la jeune pour la saluer.

« - Miss La Valière, combien de temps dure votre séjour à Londres cette fois-ci ? »

Ils commencèrent à parler de tout et de rien alors qu'elle refermait la lourde porte d'entrée, sur le 451 de la rue.


*****

Il faut dire aussi que chaque fois que le Docteur Watson venait rendre visite à Henry, ce n'était pas que pour lui donner son traitement, il parlait d'aventure ou d'autre petit tracas quotidien qu'il avait avec son ami le Détective. Alexandra, elle attendait toujours patiemment qu'il finisse son travail pour demander plus de détails sur lesdites aventures. Il prenait beaucoup de temps et de patience avec Henry qui était un garçon assez curieux. De plus ce matin là, Alexandra se retrouvait seule dans la maison des Smith. Paula et Stéphan étaient partis pour une promenade t ne reviendrais que vers midi pour le déjeuner. Et Lysander le demi-frère de Herny devait rentrer sur les coups de dix heures.


« Voilà… ça devrait aller un peu mieux… toujours aussi sympathique, il hésita néanmoins, songeur, il finit par demander, je vais déjeuner en ville avec un ami, voulez-vous vous joindre à nous ? Pour vous changer les idées. »

Elle lui sourit faiblement, Watson n'était pas docteur pour rien, il devait bien voir que la Cantatrice était bien affectée par la maladie de son cousin et que si elle pouvait la porter à sa place elle le ferait volontiers. Enfin, en se levant, elle remit en place les cousins sur le beau Windows de Henry et ferma légèrement les rideaux, sortant à la suite du Docteur de la chambre. Elle lui demanda de l'attendre un instant.


*****


Dans le fiacre, c'était plutôt une conversation à sens unique qui se passait. Que ce soit explicite ou implicite, la Cantatrice avait beau vouloir savoir l'identité de cet ami, elle n'obtenait aucune réponse précise de la part du Docteur qui voulait entretenir un mystère. Elle bouda un peu ce qui fit rire son « ami ». C'est vrai que ce n'était pas rare de voir Alexandra accompagné du Docteur Watson, mais les voir allez au restaurant, c'était bien autre chose. Enfin, elle inclina la tête pour saluer des trois personnes dans la salle, alors que Watson et elle se dirigeaient vers l'extérieur sur la terrasse. Un temps magnifique. Enfin, quand leur destination se dessina, un peu plus précisément sur une table isolée des autres ou un homme le teint pâle, assez bien vêtu, l’attendait sûrement. Il avait les cheveux coiffés en arrière, d'une couleur charbon, comme ceux de la demoiselle, bien que les siens volaient dans la légère brise d'été, car oui elle avait horreur de les coiffer à la mode londonienne avec ses boucles anglaises et attacher au sommet de son crâne.

Enfin, l'homme se leva et salua la Cantatrice, elle lui rendit aimablement, sachant que c'était cet homme sa surprise... Elle n'était pas forcément portée sur les autres, mais, elle était bien trop curieuse.


« Il me semble qu’on ne vous a pas annoncé mademoiselle. - Mademoiselle La Valière, je vous présente Monsieur Holmes, Sherlock Holmes, vous savez je vous en ai beaucoup parlé… »

« Vous m’en voyez flattez mon cher Watson, je ne pensais pas que vous parliez de moi à vos patientes… Voulez-vous de l’eau, mademoiselle ? »

Elle s'assit sur la chaise que Watson lui avait tenue, et répondit positivement à la question de Monsieur Holmes pour l'eau. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle qui ne s'attendait pas franchement à ce genre de surprise. Chaque fois qu'il venait quand Henry avait des crises, Watson racontait quelques moments de ses aventures avec son ami, comme elle était toujours au chevet de son cousin quand elle n'était pas à l'Opéra, elle en savait sûrement bien plus que les autres sur les enquêtes qui mettaient en joie Henry. Elle aussi évidemment, mais elle le taisait évidemment. Mais c'était avec beaucoup de retenue qu'elle donnait des coups d’œil au détective. Elle l'avait imaginé autrement. Bien autrement, avec des traits plus durs déjà et une barbe de quelques jours. Enfin, pour sortir il devait être différent.

Cela étonnait peut-être Watson de la voir si muette en présence d'un homme qu'elle voulait rencontrer pour lui tenir tête, mais elle lâcha enfin :


« - Monsieur Holmes, ne soyez pas aussi courtois que votre ami, nommez moi Alexandra je vous pris. Et je rectifirais le fait que je ne suis pas la patiente du Docteur Watson. »

C'était basique, mais elle avait déjà eu la voix qui tremblait par l'émotion, elle était sûrement bête d'être là.
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Sherlock Holmes
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MessageSujet: Re: Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière]   Une nouvelle connaissance [Alexandra La Valière] EmptyMer 26 Juin - 20:07

C’était plus fort que Holmes, il aimait montrer ses talents de déduction, il posa la cruche après avoir servit la cantatrice, il disait :


« Si vous le souhaitez Alexandra, appelez moi Holmes tout simplement dans ce cas là. »


Le détective sourit à la jeune femme à la suite de sa remarque, et s’éclaircit la voix avant de commencer à parler avec un calme parfait :


« Oui bien sur, excusez moi, j’ai voulu simplifiez la chose, je me doute bien que vous n’êtes pas vraiment sa patiente à proprement parlé, mais plutôt une proche d’un patient. Ce matin, le cher docteur Watson est parti tôt ce matin en toute hâte, il a prit plusieurs flacons d’aspirine, il en manquait 3 exactement. Je sais à la boue fraiche présente sur ses chaussures qu’il est allé dans le quartier pavillonnaire de Western District,  et vous avez la même boue sur vos bottines, vous étiez donc déjà ensemble. Je savais déjà des dires du docteur qu’il avait un rendez vous là-bas. Ces éléments nous mettent sur la bonne voie mais les vraies preuves sont les odeurs…. Voyez vous, l’aspirine dégage une légère odeur de vinaigre significative quand elle reste longtemps sans que le flacon ait été ouvert. Et vous avez tout deux cette odeur… pour avoir prit cette odeur d’aspirine, il ne suffisait pas de rester en compagnie du docteur, il fallait se trouver dans la même pièce que lui au moment où le flacon de médicament a été ouvert. Je sais ensuite que ce n’est pas vous la patiente car sinon vous en auriez pris et je l’aurais senti dans votre haleine quand vous m’aviez parlé. Donc pour conclure, je sais que vous êtes une proche car vous avez les veines oculaires légèrement plus apparentes, plus rouge, signe que même si vous n’avez pas pleuré vous avez été tant affecté que vous en avez eu envie. »


Un serveur apporta les menus, Holmes attendit que l’invité l’ouvre pour le faire, il jeta un coup d’œil rapide et prit le plat du jour, une tourte aux choux accompagné d’une sauce à la menthe et d’anguille en gelé.


La commande passée, les plats furent apporté dans les dix minutes qui suivirent, il ne commença à manger qu’une fois tout le monde servi, même si par habitude, il ne mangeait pas beaucoup, par politesse et pour honorer le chef cuisinier, il finit son assiette sur le bout des lèvres. Il sembla pensif, observant un des clients du coin de l’œil, il se pencha vers son ami pour lui murmurer :


« Voyez l’homme là bas, il est très angoissé, je suis certain que ce qu’il fait est illégal, cela se lit sur son visage. » Puis il se redressa ni vu ni connu en réajustant le col de sa chemise, il se tourna ensuite vers La valière :


« Alexandra, depuis combien de temps êtes vous à Londres ? … Depuis votre retour de Paris ? » Il en avait déduit à partir de la robe en mousseline qu’elle portait.
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