Ceci est une bataille de nourriture dans le quartier indien \o Les munitions seront fournies avec joies par les petits marchants du coin, bon amusement ~

Quel ennui, il n’y a rien de pire je crois que de vouloir quelque chose sans pouvoir satisfaire cet envie… je n’ai ni faim, ni soif, j’en ai assez de jouer aux échecs, il me fallait une activité qui bouge donc je suis sortis en espérant y trouver une occupation, embêter mes domestiques était certes très distrayant mais je ne voulais pas m’y apprêter pour le moment.

Au final je suis partis en intimant à ces idiots de ne pas m’accompagner, ils ne m’ont pas retenus, sachant très bien de quelle manière ils auraient été traités pour ce manque de respect et désobéissance vis-à-vis de leur maître. Mais tout de même, ce scénario est très excitant, un Jeune Comte seul se promenant dans le quartier Indien…tout seul, je ne pus m’empêcher de rire, je pourrais me faire enlever, ou pire encore, mais ça ne me fait pas peur bien au contraire ! Et puis si cela peut me faire passer le temps.

Les échoppes des marchands étaient remplies d’objets typiquement Indien, il y avait des vendeurs de tapis, de poteries, d’épices, de fruits et légumes et plus encore, Je me croyais en Orient rien qu’en fermant les yeux et respirant cette délicieuse odeur. J’avançai encore me frayant un chemin parmi la foule mais fus interpellé par un remue-ménage venant de devant une échoppe de nourriture…principalement envahie de sucrerie plutôt, souriais-je.

La scène qui se jouait devant moi était des plus amusantes, un petit garçon à lunette s’apprêtait à jeter à la figure d’un autre gamin un plateau rempli de fruit, l’itinéraire de celui-ci ne fut pas vraiment le bon car il atterrit sur la tête du marchand d’en face à une vitesse fulgurante, étonnant de la part d’un gosse, le mal étant fait, il partit, et je le perdu de vu...dommage

_ Hé hé hé

Qu’aurais-je pus dire de plus, mais ce simple ricanement interpella le bonhomme badigeonné de jus de fruit qui se retourna d’un coup sec, houlala il a l’air énervé ce qui me fit rire une seconde fois, me fusillant du regard, il s’approcha de moi et me lança :

_ Qu’est-ce que t’as toi, ça te fait rire ? Tu es son ami c’est ça ?

Mon rire redoubla, c’était excellent, impossible de m’arrêter et puis, moi ? Ami avec ce gamin, c’est une blague ? Cet homme devrait éviter de dire ces choses aussi drôle, sauf que je compris vite que pour lui ça ne l’était pas quand il m’empoigna le col de ma chemise, gringalet comme je suis il me décolla facilement du sol.

Cette journée a pris une tournure intéressante, j’ai bien fais de sortir au final .