Sherlock Holmes est un être complexe et contradictoire. Il semble éprouver peu d’émotion, scientifique intransigeant, une insensibilité qui lui donne un air automate, machine à penser… Pour lui, la précision, la concentration et la pensée passent avant tout. Agité, excité et impatient, il ne tient pas en place, allant même à se ronger les ongles quelques fois quand il est trop préoccupé.  Il ne se sous-estime pas et ne se surestime pas, c’est un homme calculateur et la providence n’existe pas dans son esprit de logicien. Un cœur de glace qui semble impossible à briser.
 
 
C’est un individu qui a un certain orgueil, égoïsme, un respect de lui-même et une réputation qu’il tient à préserver.  Il peut être d’un mépris blessant pour ceux qui lui sont inférieurs mentalement et ceux qui ne sont pas de son avis, des traits de caractères qui exaspèrent plus d’une fois son ami le Dr. Watson. Même s’il lui arrive souvent de laisser le mérite à la police, il s’irrite souvent d'un manque de reconnaissance. Il aime impressionner ses clients par l'étalage de ses facultés, surprendre ceux qui l'entourent, les attentions, l'admiration et les applaudissements des autres. Grand solitaire, il se garde toujours la possibilité d'agir solo jugeant l’aide extérieur, inutile voir franchement contraignante.
 
 
Malgré cette froideur significative, il possède des valeurs plus ou moins morales, ne s’intéressant pas à une affaire par rapport au nombre de sous qu’elle lui rapporte,   mais  pour aider les fins de la Justice et le travail de la police.  S'il se tient à l'écart de la police officielle, c'est d'abord parce qu'elle le tient à l'écart, il n’a aucun réel désir ni raison de gagner des points sur eux. Il ne se préoccupe  nullement  les flatteries à outrance qu’on peut lui faire cependant il peut être touché par les louanges d’un ami. Sherlock Holmes aime bien taquiner les détectives officiels en leur donnant des indices tout en négligeant « par maladresse » d'en expliquer leur signification. En outre il s’amuse mais ne souhaite pas leur masquer les éléments pour les ralentir ou autre, loin de là ! Ce n’est pas son genre…   Il fait preuve d'insouciance et d'un léger cynisme humoristique mais  froideur ne veut pas dire dur. Il possède une gentillesse et une sorte de gaieté sinistre bien à lu. Il est remarquablement  courtois  traitant avec clémence les plus humbles pour les mettre à leur aise et à la capacité d’apaiser les plus inquiets.  Même s’il est sévère avec les autres, il n’est pas moins tolérant avec lui-même, se faisant beaucoup de reproche quand il ne résous pas un mystère assez vite. 
 

Le détective est profondément misogyne, en effet, il a une profonde aversion pour ce qu’il considère de « sexe faible ».  Il n’a aucune confiance en la gente féminine, cependant il est d’un naturel esprit chevaleresque. Il est courtois avec la gente féminine. Consolant les femmes en deuil et veuve, courtois avec les demoiselles…  mais ironise souvent les manières féminines. Seule une belle femme peut le flatter pour son sens de la déduction.
 
 
Il aime toute sorte d’art mais en particulier la musique. Qui n’est pas qu’un simple divertissement, c’est encore plus qu’une passion, jouer du violon lui permet de mieux se concentrer. Il affectionne tout particulièrement la musique classique allemande.

La première chose que l’on voit quand on le croise, c'est sa grande taille et sa minceur, en effet, il mesure un peu plus de un bon mètre 80. Ensuite l’on voit la noirceur de ses cheveux, ses sourcils sombres et épais donnant de la dureté à son regard. Son nez fin ressemble à celui d'un faucon. Ses lèvres sont pincé et ferme. Ses yeux sont gris, vifs et perçants, ce qui lui donne, un regard introspectif quand il réfléchit.  
 
 
Holmes est aussi propre qu’un chat et a un style strict mais élégant. Cependant, dans la vie courante, il peut être d’un débraillé qui ne plaît pas toujours au docteur Watson. En effet, dans son intimité, il vit en robe de chambre. Sinon il porte habituellement  une redingote, de temps en temps un ulster... A la campagne, il porte un costume de tweed recouvert  d’un long manteau gris, et sa tête est ornée d’une deerstalker (pour ceux qui ne connaisse pas : la célèbre casquette de Sherlock Holmes !). Holmes fume le cigare, la cigarette et, bien sûr, la pipe, qu’il fume plus souvent pour ses méditations ou pour analyser un problème.   
 
 
Sherlock Holmes n’aime pas l'exercice physique qu’il considère comme un gaspillage d'énergie quand son utilisation est sans raison. Mais pour rester efficace dans le milieu professionnel, il entraîne sans cesse son corps en pratiquant plusieurs sports : le baritsu (c’est un art martial), la boxe anglaise, l'escrime, la canne de combat, le golf, la nage en mer.  Endurant, il possède également  une force physique qu’on ne soupçonne pas et une poigne de fer.  Il a les sens très développés dont une extrême finesse de toucher, une ouïe fine et bien sur, un sens de déduction hors du commun. N’avoir rien à faire, il peut passer des journées entières au lit quand il n'a pas de travail et il est loin d'être un lève-tôt quand il n’a aucune obligation. Il peut passer des nuits entières sans dormir et parait infatigable quand il a une affaire en cours.  Sa minceur est due aux nombreux repas frugaux constituant la majeure partie de son régime alimentaire et il va jusqu'à ne plus manger quand il travaille.
   

Sherlock Holmes a une enfance qui n’a a priori rien de spécial, ses  parents étaient des petits propriétaires terriens, et il possédait  un frère du nom de Mycroft, de sept ans son aîné. Ce dernier occupe aujourd’hui une place très importante au gouvernement et réside au Diogenes club à Londres. Contrairement à ce qu’on dit, les relations avec son frère n’avait rien de rivalité, à vrai dire, il avait un profonds respect pour cette personne qu’il considérait de bien plus intelligent que lui, une des rares personnes plus intelligentes qui lui à dire vrai. Certes, sa nationalité est anglaise cependant, il  a des origines françaises, étant donné qu’il est petit-fils de la sœur du peintre français Émile Jean Horace Vernet. Une lignée avec beaucoup de peintre, avec ses deux ancêtres de Claude Joseph Vernet et de Jean-Michel Moreau, et son père Carle Vernet, tous peintres. Déjà lors, rien que dans les veines, il avait le sang d’artiste reconnu pour leur art, une lignée si j’ose dire, exceptionnelle.
 
 
Quand il passa au collège,  Sherlock Holmes se rendit compte grâce au père de son seul ami à cette l’époque, lui ouvant les yeux, qu'il peut faire de ce qui n'est qu'un simple passe-temps pour lui (soit l'observation et la déduction): un métier. Cependant c’est pendant ses dernières années à l’université qu’on commence à parler de ses talents, le bouche à oreille lançant une rumeur qui n’était que pure vérité disant à quel point il était doué. Sa carrière se lança ainsi.
 
 
Il entama officiellement son activité de détective à 24 ans. Il était alors logé au 221B Baker Street  par Mme Hudson, une femme écossaise dans la fleur de l’âge, maniaque et excellente cuisinière. Elle a toujours été très indulgente avec le détective, supportant tant bien que mal ses excentricités, dont les expériences étranges qu’il faisait. Bien que souvent exaspéré par le caractère « spécial » de Sherlock Holmes,  elle restait quelqu’un de plutôt gentil.
 
 
John H. Watson obtenait à ses 26 ans le titre de docteur en médecine à l'université de Londres. Après une spécialisation en chirurgie au Royal Victoria Military Hospital de Netley , il commença alors une carrière de médecin militaire. Affecté au cinquième régiment des Royal Northumberland Fusiliers en Inde, puis à Kandahar en Afghanistan. Mais 2 ans plus tard, il fut blessé à l'épaule lors de la funeste et horrible bataille de Maiwand pendant la guerre anglo-afghane.  Le médecin est sauvé de la mort  in extremis. Alors qu'il est en convalescence à Peshawar, il contracte malheureusement la fièvre typhoïde. Mis à la retraite, il est rapatrié d'urgence en Angleterre où il bénéficie d'une modeste pension de  11 shillings et six pence par jour. C’est une rencontre qui marquera à vie autant le docteur que le détective. Le dit docteur âgé alors de tout juste 30 années vivait dans un hôtel du Strand à Londres, il rencontra Holmes par hasard ce dernier ayant 28 ans, et décida de partager avec lui un appartement au 221B Baker Street. Bien entendu, le docteur fut plus que médusé, car évidemment, d’un naturel joueur, le détective avait profité pour deviner  que son futur colocataire revenait  d'Afghanistan, histoire de montrer ses talents ! C’est alors que débute une amitié plus que durable, malgré que le docteur lui reproche certain de ses défauts, il ne pouvait s’empêché de l’admirer. Pédagogue, le détective s’amuse à le taquiner gentiment à cause du point de vue souvent trop « innocent » et trop « romanesque » de son ami.
 
 
 Au début plutôt rare, ses enquêtes  se multiplient. Dans ses excès  de travail, il déploie une énergie à toute épreuve, puis vient la réaction : pendant de longues journées, il restait étendu sur le canapé sans rien dire, sans remuer un muscle, depuis le matin jusqu'au soir, c’est en outre, pendant ces périodes, qu’il commença à s'adonner à la drogue, alternant la cocaïne et la morphine en faible quantité.
 
 
En tout, Sherlock Holmes a eu très peu d’échec, mais un l’avait marqué plus que les autres tout simplement car c’était une femme qui en était à l’origine. Faisant preuve d’un peu de mauvaise fois, il disait simplement qu’elle avait un niveau intellectuel un peu plus élevé que la moyenne, malgré tout, on le soupçonne d’avoir eu quelques sentiments pour Irène Adler car c’est la seule l’ayant battu à ce jour… pour lors, il vit toujours au 221B Baker Street en compagnie de son fidèle ami le Dr. Watson à résoudre de noueux mystères .