C'est parfois dans des moments assez ardus que l'on voit qui est ou non sont véritable adversaire, son véritable ami. Malgré tout même si nous avons notre opinion sur la chose en permanence, la vie peut nous jouer des tours. Des bons ou des mauvais touts dépend de nos choix personnel et du sens du vent. C'est parfois pour cela que l'on perd des personnes qui nous sont chères en un claquement de doigt. Tout est dur, mais tout est à garder pour faire une vie, tout. Les bons comme les mauvais souvenirs. Ne dit-on pas que l'on apprend de ses erreurs ? C'est bien vrai, on apprend par soi même, on se forge notre propre expérience, tout ceci nous est bénéfique. Tout ce que nous vivons, qu'il nous fasse souffrir, rire ou pleurer est une bien pour notre futur. Si on voit la vie ainsi n'est-elle pas plus douce ? Aussi légère qu'une brise sur les vagues bleue azur de la mer ?

Toutes les petites choses futiles forment ce que l'on nomme la vraie vie. Et oui parfois les meilleures choses dans la vie sont les plus simples. Parfois on le comprend, parfois on ne voit en rien l'utilité de vivre des moments de bonheur avec ses êtres chers. Un avare ne verra sa vie que par son bien, par ses gains par son argent. Le matérialisme peut facilement détourner un Homme du droit chemin, celui que dieu daigne lui tracer à la naissance, après il est libre à ce dit homme de suivre cette voie ou de tracer la sienne. Bien que de temps en temps mêler les deux ne fait aucun mal. La vie est faite de tentations... Pourquoi y résister ?

Enfin, c'est bien loin de ces pensées philosophiques que ce trouve l'actrice principale de la pièce de sa propre vie. C'était parfois assez dur de s'imaginer que notre vie n'est qu'un simple soupir dans le livre de la vie terrestre. De quoi se souviendra t'on quand vous-même serai parti pour l'autre monde. De quoi se rappelait-on de Mélody quand elle sera morte ? De pas grand chose en tout cas, elle n'était qu'une simple fourmi dans la grande fourmilière de Mademoiselle Liberté Rowney. Elle n'était qu'une simple brodeuse rien de plus rien de moins. Traînant encore un peu devant son ouvrage, elle plaça sa fine main devant sa bouche, la journée était relativement chaude, bien qu'elle vienne à peine de commencer. Enfin... Ses yeux émeraudes étaient un peu fatigués parla veille. Elle avait ferme le magasin à la place de Mademoiselle pour finir une robe de mariée pour aujourd'hui. Un grand ouvrage de mousseline française et de dentelle de Calais, des joailleries à coudre dur le devant de la robe, différent lacet sur les dos et les côtés. Des fleurs en tissus sur le buste et une énorme traîne à broder de fil d'or et de fils d'argent. Une robe digne d'une reine. Mais grâce au travail acharné de la petite irlandaise, elle avait été rendue à temps pour la future épouse. Ravie de sa robe et remerciant la patronne qui ne faisait que remettre l'acte de la couture sur ses petites fées. Soit dit en passant, elle ne savait pas comment la dite patronne était menaçante quand une commande n'était pas rendue dans les temps. Et de ce point de vue, Mélody avait prit cher car les broderies demandaient énormément de temps sur ce genre d'ouvrage. Mais heureusement elle avait réussi mais avait sacrifié sa nuit.

Assise sur un tabouret en bois, sa robe rouge brique lui descendait jusque aux pieds, le tout recouvert d'un tablier de couleur sable attache négligemment à sa taille relativement fine. Un ruban à mesurer dans une poche, quelques aiguilles et des pinces à ourlets dans l'autre. A son poignet une bout de tissus avec différentes aiguilles aux bouts colorée par les fils trônaient et à son doigt un dé à coudre de couleur argent. Franchement, elle n’était pas très jolie vêtue ainsi mais c’était ses vêtements de travail … Mais que pouvait-elle dire à la patronne sans la faire rouspéter ? Pas grand-chose, Liberté était ce genre de personne qui considère son travail comme parfait et ses décisions également… enfin, la journée ce passa difficilement avec es nombreuses commande dût à la chaleur estival, mais Mélody tenait le rythme… C’était un peu sa force que de faire ainsi.

L’horloge de la boutique sonna les dix-sept heures pétante … Comme chaque jour les autres couturières étaient déjà partie pour profiter d la fin de journée avec leurs Jules. Mélody n’étant point amoureuse, elle restait à la boutique pour le dernières commandes et apporté des retouche à certaines robes. Quand soudain, la clochette du magasin fît une jolie mélodie, la rouquine se leva de on pote de travail, pour entrer dans la boutique. Se faisant saluer par une jeune femme aux cheveux bleu électrique sur le dessus et rose au dessous, elle distingua sa robe avec intérêt car, elle l’avait brodé il y a peut de temps mais c’était un détail. Le magasin White Bird vendait énormément de robes, Mélody devait se tromper … Affichant on plus beau sourire, l’irlandaise déclara.

« - Bienvenue à White Bird. Je me nomme Mélody, que puis-je pour vous Mademoiselle ? »

Elle était sociable, c’était un point positif pour une vendeuse non ?